Louis Molle « Warff ! »


Du dimanche 27 janvier au vendredi 15 mars

[ Exposition ]

Vernissage dimanche 27 janvier à 17h30

Entrée libre

Exposition visible, hors vacances scolaires, tous les :
- lundis de 10h à 12h et 14h à 16h30
- mardis de 14h à 16h30
- jeudis de 10h à 12h
- vendredis de 10h à 12h et 14h à 16h30

ainsi que les soirs de spectacles à partir de 19h30

« Dans la préhension de l'objet regardé quelle est la part de l'œil, organe photographique détecteur initial de l'image ?
Du cerveau au
regard s'insinue la subjectivité qui transforme à notre insu " l'image innée " en " imaginaire "
J'invente, récupère, transforme, je modèle, je déchire et je couds, je casse et je colle, je découpe, superpose, je soude, perce, visse, sans jamais torturer ces objets de rien, ces résidus de tout que je m'approprie et grime de parures colorées pour d'autres fêtes chez ceux mêmes qui les ont délaissés.
Des créatures hybrides, endormies, attendent que se pose un regard avant que l'on ne les façonne, les chérisse, les flatte.
Il se pourrait même que l'on confie l'indicible à cette tribu pacifique, méfiez-vous des récits qu'elles colportent, ce ne sont pas que des rêves. »

Louis Molle

Louis MOLLE ou un nouvel agencement du quotidien

« Qu'est-ce qui se cache, qu'est-ce qui vit dans l'interstice ? Le travail de Louis Molle saute aux yeux et ramène celui qui sait y voir, en pleine figure, à une remise en cause du quotidien, de l'ordinaire.

À une subversion fine et joyeuse, ludique et colorée, qui s'y prendrait mine de rien.

De forme, je rebondis en couleur, je surprends, de fil en aiguille, d'une idée l'autre, de sensation en signe, j'ouvre une brèche dans le quotidien, attention, je ne suis pas ce que vous croyez, j'en exploite toutes les potentialités, je l'agrandis, je l'élargie, je le qualite.

En plein milieu du sérieux et de la tristesse assignée, Louis Molle joue, colore et poétise, invente une vie et traque de l'existence. Car quoi de plus explicite que ce que ce sens caché : à y regarder de plus près, n'est-ce pas qu'il nous convie à ce suprême constat : ce qui compte, c'est ce qui naît de radicalement neuf de cette combinaison, cet inattendu, cet impromptu de la rencontre, ce déjà-donné qui tout à coup se dérobe.

Et vous, nous demande alors Louis Molle, qu'en est-il de vos vies ? »

Michèle PEREZ
Adjoint du Conservateur
du Musée International d’Art Naïf « Anatole Jakovsky » à Nice